Les secrets des cordes: Chroniques de l'essor galactique (critique du roman)

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Alors aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre. Cela fait longtemps, mais je n’avais pas grand-chose à dire sur les deux derniers livres que j’ai lus. L’un des deux disposait d’une histoire intéressante, mais qui ne tenait pas debout au final, il s’est avéré assez mauvais et l’autre sans être nul était juste interminable et chiant. D’ailleurs pour ce dernier vous avez échappé à un article qui décrit pourquoi une scène d’action ne peut pas faire la moitié du livre ou encore pourquoi on ne peut pas utiliser aléatoirement le nom et le prénom d’un personnage lorsqu’on écrit (je vous laisse cependant imaginer le bazar le plus total que ce genre de chose crée dans l’esprit du lecteur).

Non, je ne vous parlerai pas de tout ça, par contre je vous parlerai du livre suivant : « Le secret des cordes : Chronique de l’essor galactique » de Agop Gurunlian.

Ce livre ne parle pas de cordes à sauter ou de corde pour se pendre, mais plutôt de la théorie des cordes. Personnellement, j’y connais rien et le livre ne se veut pas une somme scientifique barbante sur le sujet, en fait, c’est surtout un prétexte pour raconter une histoire. Les plus érudits en physique quantique auront sûrement des choses à redire, mais ce n’est pas vraiment le sujet.

Maxime Menier un jeune scientifique parisien ni excellant, ni mauvais réussit à décrypter la théorie des cordes et ses dix dimensions. Le roman suit son ascension et la manière dont il utilisera ceci pour créer une nouvelle source d’énergie et bien plus encore. Bon en même temps, si vous avez bien compris le titre, vous savez qu’à un moment, tout ça finira dans l’espace.

La suite de l’article sera compliquée à écrire sans spoiler (ouais je n’aime pas gâcher le plaisir de la découverte).
Assez rapidement, notre bon vieux Maxime acquière des ennemis et là intervient ma première surprise du roman. Mais pour que vous compreniez ce que je vais vous dire, je vais devoir m’expliquer. En général, un héros présenté comme gentil doit faire face à des obstacles voire à des oppositions et à des antagonistes. Le héros gentil affrontera ses antagonistes et au prix d’un combat difficile les vaincra. Par exemple, dans le film Man Of Steel, Superman affronte le général Zod qui veut prendre le pouvoir sur la planète terre. Au prix d’un long combat qui détruit la moitié de Métropolis, Superman se résout à contrecœur à tuer le général Zod lorsqu’il comprend que ce dernier n’abandonnera pas. À vrai dire, vaincre un adversaire quand on est gentil, ça ne veut pas forcément dire qu’on doit le tuer, juste qu’on l’arrête. D’ailleurs, si on est vraiment gentil dans une œuvre de fiction, on va aussi le comprendre et peut-être l’aider à changer (ça, c’est le syndrome Bleach où les opposants du début deviennent ensuite des alliés).

Dans « Le secret des cordes », on ne trouve pas ça. Des ennemis attaques le héros, eh bien pas grave, on tue tous les ennemis, on va dans leur base et on casse tout ce qu’il y a à casser et ensuite on les humilie. Les actions de Maxime n’entrent pas dans celle du héros gentil, en fait, il se comporte plus comme un héros méchant et impitoyable. Peut-on avoir de l’empathie pour ce type de personnage ? Grâce à la plume excellente de l’auteur, je répondrai un gros oui.
La mission du héros sera toujours la même durant tout le livre, il voudra sauver l’humanité, tout d’abord, la sauver d’elle-même et ensuite la sauver de menaces extérieures. Il utilisera tous les moyens à sa disposition. Au niveau des retournements de situation, l’auteur n’arrête pas de nous en fournir et on ne boude pas notre plaisir.

La fin du livre est plus calme en se concentrant sur diverses intrigues politiques qui ne manqueront pas de surprendre le lecteur.

On peut néanmoins déplorer que certaines scènes passent trop vite et elle gagnerait peut-être à être développée, surtout dans la dernière partie du livre. Avec une telle matière, l’auteur aurait pu tenir sur plusieurs livres. Cependant, le point positif, c’est que l’ont ne s’ennuie pas et qu’il n’y a pas vraiment de chapitre où il ne se passe rien.
Le roman qui commence dans les rues parisiennes se transforme assez rapidement en space opera. On se rapproche par moment du Star Wars à certains moments. On se surprend aussi à découvrir les plans géniaux du héros (même si tous ne marchent pas très bien).

Bref un livre que je conseille.
Sinon, l’auteur a écrit une suite qui se déroule 1700 ans après les évènements du premier livre. Mais j’en parlerais peut-être dans un prochain article.