Le bilan de mai 2018 par Michel Drac et quelques commentaires de ma part
Voici la synthèse et les analyses de Michel Drac pour le mois de mai 2018. Cette vidéo comprend deux segments: les nouvelles et un commentaire sur les flux migratoires.
Commençons par la seconde partie. Michel Drac donne les grandes lignes des mouvements de populations de part le monde sans sombrer dans le pour ou contre. Personnellement j’aurais préféré qu’il fasse de cette seconde partie une vidéo séparée parce que ça fait long. Ceci dit, il y aborde aussi des sujets d’actualité et on peut aussi visionner ça en deux fois.
En ce qui concerne les nouvelles, comme d’habitude je trouve Michel Drac assez pointu dans ses analyses, mais du point de vue psychologie je trouve qu’il se plante a deux reprises. La premiere, assez ludique: “autiste volubile” ou “psychopathe schizoïde”? Personnalité schizoïde c’est tout à fait plausible, vu le nombre de livres qu’il dévore, il ne doit pas trop avoir de temps à consacrer aux liens relationnels. Ceci dit, pas de diagnostic à distance. Je le trouve génial et j’espère de tout coeur qu’il n’est pas vraiment psychopathe et que c’est une blague. De toute manière ce n’est pas très important, il fait de toute manière un bon boulet, mais j’ai quelques doutes en ses connaissances de psychologie, ce qui m’amène au deuxième point, son analyse psychopolitique de Trump. Je ne lui en veut pas, mais un oeil et un cerveau entraînés à décoder les indices comportementaux sont mieux équipés pour dresser un portrait psychologique qui permettrait de moduler notre comprehension de ce personnage et de ses actions.
Donc, à propos de Trump: “Il utilise son instabilité pour déstabiliser son adversaire.” Non, cette phrase indique un modicum de stratégie. Ce qui est plus correct est de dire que son adversaire est déstabilisé parce lui est instable. Ce n’est qu’une conséquence logique plutôt qu’un calcul de la part de Trump qui depuis plus d’un an maintenant a bien démontré qu’il n’a ni vision ni convictions cohérentes, ni grande capacité de compréhension et d’analyse malgré son braggadocio lequel il utilise pour masquer des insuffisances et des lacunes intellectuelles, émotionnelles et psychologiques. Quand le Leitmotiv qui sort des “hautes” sphères de son gouvernement est “moron”, “fucking moron”, “idiot” etc., on se dit que, ma foi, on n’a pas besoin de grands diplômes universitaires ès psychologie pour se rendre compte de son incompétence et de son ignorance. Par contre, je me rends compte que quand on est un individu assez normal, il est difficile de pouvoir imaginer les déviations caractérologiques, mentales et comportementales d’autrui, d’identifier de manière cohérente comment elles se manifestent et d’appréhender l’ampleur de cette réalité.
Si Trump était simplement un quidam mafieux, ce serait une chose. Malheureusement, il est devenu président d’un pays agressif et armé jusqu’aux dents et il a son doigt sur le bouton rouge. A retenir de cela: il n’a pas de politique délibérée, il est facilement influençable surtout si il perçoit qu’il y a gloire ou profit à son compte, que sa parole ne vaut rien, et ses principaux talents de négociateur sont la menace, la brutalité et le mensonge. C’est son profil, et le reste du monde ferait bien d’en prendre compte au lieu de faire la politique de l’autruche.
Pour ZTE en Chine, Michel Drac se demande pourquoi. Est-ce un hasard si la Chine a accordé un prêt de 500 millions de dollars pour Lido City à Jakarta où les entreprises Trump vont construire un hôtel de luxe et terrain de golf? Quelle coincidence!
Pour terminer, une petite remarque. “Une ligne soumise à l’hégémonie de son leader peut se défaire quand le leader devient trop prédateur.” Sommes-nous témoins d’un avènement de basculements d’alliances géopolitiques et de la chute des Etats-Unis qui ne pourront plus continuer leur politique d’aggression et d’exploitation qu’avec difficultés croissantes?