Le classement des particules fines est-il pertinent ?

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J’entends souvent parler des particules fines, de leurs dangers et de leur classement bien particulier…. sans jamais vraiment savoir de quoi il retourne.
Comme il ne faut pas mourir idiot, je me suis penché (sans tomber) un peu sur le sujet.

De quoi s’agit-il ?

Les particules fines sont les seuls polluants de l’air non définis par leur nature chimique mais par leur taille. Leur diamètre est inférieur à 2,5 micromètres et leur classement est lié à la terminologie anglaise Particulate Matter ou PM.
De ce fait des PM2,5 signifie que ce sont des molécules au diamètre inférieur à 2,5 microns ; des PM10 des diamètres inférieurs à 10 microns.
Voilà une première chose qu’il convenait de savoir ;)

Quelle sont leurs provenances ?

Ces particules sont issues de 2 sources différentes :

👉 La nature, via l’érosion due aux tempêtes, au vent, aux volcans,…

👉 L’homme, et cela varie selon les saisons puisque l’hiver c’est le chauffage domestique et la circulation automobile qui sont sur la sellette alors qu’au printemps ce sont les épandages agricoles et les gaz d’échappement qui sont en cause.

Les chiffres en France

Les particules polluantes causent 48.000 morts/an. Elles sont la troisième cause de mortalité nationale après le tabac et l’alcool ! Ce qui prouve bien l’importance de ce sujet.

Degré du danger

Les particules sont donc classées selon leur taille afin de spécifier le degré de pénétration des molécules dans notre corps. L’on comprend aisément que les plus grosses sont éliminées par le nez ou les poumons, ce qui n’est pas le cas des plus fines qui arrivent à pénétrer dans notre sang !

Le problème, car il y en a un, est que ce classement ne tient pas forcément compte de la dangerosité desdites particules puisque toutes ne le sont pas au même degré ! Et là, c’est un véritable casse-tête, surtout si l’on considère que toute molécule émise (quelle que soit son origine : cheminée d’usine, gaz d’échappement, métaux, sable, pollens,…) peut se transformer au contact d’une autre.

La dangerosité des particules fines dépend essentiellement de leur nature chimique, mais leurs divers mélanges entre elles, empêchent d’en dresser une liste exhaustive. En considérant cela, l'on peut dire - jusqu'à preuve du contraire - que le classement par taille reste le moins mauvais pour déclencher des alertes sanitaires.