Pourquoi la danse mène à l'attachement

siavach (66)in #dance • 6 years ago

L'effort et la synchronisation jouent un rôle dans les effets sociaux de la danse

Il n'y a peut-être rien de plus universel que la volonté de faire bouger nos corps en harmonie avec la musique. Des études montrent que la danse, dans les soirées et dans les cours, encourage le lien social, qu'il s'agisse d'un piétinement traditionnel, d'un tango ou même du tecktonik (tu t'en rappelles lol ?). De nombreux chercheurs ont fait valoir que les gens éprouvent un flou de soi dans leurs groupes grâce à la synchronisation qui se produit en dansant. Pourtant, il est également possible que l'effort inhérent à la danse libère des hormones - comme toute autre forme d'exercice physique - et ces molécules sont derrière l'effet de liaison. Une nouvelle étude suggère que les deux points de vue peuvent être corrects.

Bronwyn Tarr, psychologue (et danseuse) de l'Université d'Oxford, et ses collègues ont demandé à des adolescents des écoles secondaires brésiliennes de danser au son de la musique électronique rapide de 130 battements par minute, par groupes de trois. Les élèves ont reçu l'ordre de danser ou de se désynchroniser, avec des niveaux d'effort physique élevés ou faibles. Voir l'article scientifique de Browyn Tarr publié à Oxford.

Les participants ont dit qu'ils se sentaient plus proches de leurs partenaires de danse que d'autres dans leurs classes après avoir dansé les mêmes étapes en même temps que lorsqu'ils faisaient des mouvements différents, peu importe le niveau d'effort. Ceux qui s'exerçaient plus se sentaient aussi plus proches de leur groupe, qu'ils aient dansé ou non.

La synchronisation et l'effort ont chacun augmenté la tolérance à la douleur des danseurs, telle que mesurée par un brassard de tension artérielle serré. La tolérance à la douleur était la plus élevée lorsque les élèves étaient tous deux en phase et avaient une grande énergie, selon l'étude, publiée en octobre 2015. (Les conclusions sur la tolérance à la douleur ne surprendront peut-être pas les danseurs: une autre étude révèle que plus de 80% des danseurs professionnels repoussent leur demande de traitement médical après avoir été blessés... désolé je ne retrouve plus lien de l'article...)

Tarr pense que les deux effets séparés pourraient tous deux être entraînés par la libération d'endorphines, les hormones responsables du «high du coureur» et impliquées dans d'autres plaisirs, tels que le sexe et l'alimentation.

Plus d'endorphines dans votre système signifie une plus grande tolérance à la douleur, dit-elle. Cette étude suggère que les endorphines sont activées lorsque nous groove avec d'autres et qu'ils peuvent être sous-jacents aux effets de liaison sociale.

Paul Reddish, un psychologue à l'Université Victoria de Wellington en Nouvelle-Zélande qui n'était pas impliqué dans l'étude, est d'accord

il ya quelque chose de spécial à faire correspondre les mêmes comportements en même temps.

Pourtant, il semble clair que copier les autres - que ce soit dans la danse, dans les sports ou même dans la conversation - contribue à favoriser les amitiés.