La révolution américaine, une orchestration maçonnique.

in #usa2 years ago (edited)

Par Denis Boivin,

Au dix huitième-siècle, il est difficile de déterminer avec des preuves tangibles qui est franc-maçon pour la simple et bonne raison que beaucoup de loges ne tiennent pas à jour leurs régistres, ou n'envoient pas à leur loge-mère leurs registres. Pour citer un exemple, le roi George III avait trois frères franc-maçons : le duc de Cumberland devint Grand Maître de la Grande Loge d'Angleterre; Henry, duc de Gloucester, on n'a que la trace de l'acceptation, le 16 février 1766; le duc de York, on n'a aucune indication. Si les événements sont si vagues dans le cas de prince royaux, imaginez-vous pour un commandant. Or, il y avait deux Grandes Loges-mères dans le Royaume : la Grande Loge d'Angleterre et la Grande Loge d'Irlande.

Le « Collège des Invisibles » infiltra la franc-maçonnerie dans l'armée britannique par la Grande Loge d'Irlande. On ne sait si c'est volontairement ou par négligence, mais celle-ci avait beaucoup de difficulté à mettre à jour ses propres registres; alors imaginez-vous les registres des loges militaires qu'elle avait octroyées par des lettres patentes. En fait, aussitôt qu'une loge militaire était constituée, elle voyageait avec le régiment et la Loge mère n'en entendait jamais reparler. Losqu'un régiment était dissous, souvent le nouveau régiment se patentait une nouvelle loge militaire lui-même. Quoiqu'il en soit, la majorité des commandants ayant été en Irlande furent infiltrés par la franc-maçonnerie. Ces loges mobiles transportaient leurs tenues et leur régalia dans les malles, à coté des couleurs du régiment, de l'argent et autres affaires purement militaires.

Souvent, le chef de corps présidait, en qualité de Maître original de la loge, et pouvait ensuite avoir pour successeur d'autres officiers. Les petits grades donnés permettaient de véhiculer les idées sociales de la franc-maçonnerie et de conserver une foi protestante. Aussi, elles offraient une voie de communication qui permettaient la réparation des injustices, les loges rapprochaient des hommes d'origines et de catégories sociales différentes comme : soldats, gradés, officiers subalternes et supérieurs. Dans l'armée, cette égalité n'était pas tolérée. Donc à la moindre occasion gradés et simples soldats sautaient sur la première occasion venue d'être compagnons en franc-maçonnerie.

Aussi, le « Collège des Invisibles » s'assura t-il les services du haut commandement britannique à Londre. En Angleterre le franc-maçon William Pitt, futur duc de Chatham, était devenu secrétaire d'État, et s'embarqua dans une redistribution massive de l'armée et de la marine royale. Les officiers rétrogrades, rigides et doctrinaires furent renvoyés ou démis, et le commandement fut placé entre les mains d'hommes plus jeunes, dynamiques, souples et novateurs. Dans le Nouveau Monde, de hauts gradés et des commandants avec leur loge appartenant à la franc-maçonnerie y furent envoyés. Ces loges militaires nomades ne rendirent aucun registre à la Grande Loge d'Irlande. Ainsi, les trois frères Howe, Amerst, Wolfe, Cornwallis, Clinton, Carleton. Ligonier étaient des franc-maçons fidèles à leur cause, et ils furent placés à des postes stratégiques par le haut commandement d'Angleterre à l'insu du roi. Officiellement, on peut affirmer par des preuves que sur soixante-quatorze officiers de l'armée continentale, trente-trois étaient francs-maçons, mais comme je vous ai expliqué, il est fort possible que ce soit supérieur à ce nombre.

Durant la guerre de Sept Ans, la politique britannique a fait de l'Amérique du nord un cheval de bataille; ainsi, les colons ont combattu au côté des troupes régulières contre les colonies françaises installées dans le Nouveau Monde. En conséquence, plusieurs colons furent initiés à la franc-maçonnerie. Cette fraternité établie allait donner de bonnee assisee à la révolution américaine. Entre autres plusieurs généraux américains ont appris leur métier dans ces batailles. Du coté civil, le 8 décembre 1730, Benjamin Franklin imprima dans son journal « La Gazette de Pennsylvanie », la première référence écrite à la franc-maçonnerie en Amérique du Nord. Par contre, au niveau de la population civile dans le nouveau monde ce fut la Grande Loge d'Angleterre qui distribua les premières patentes. Vers 1756, la Grande Loge d'Écosse commença à donner des patentes. Les grades de la Grande Loge d'Irlande étaient plus élevés dans le civil, mais ces loges furent rares. Après la Guerre de Sept Ans entre la France et l'Angleterre, les colonies françaises en Amérique du Nord devinrent propriété Britannique.

Le Parlement Britannique et George III, infligèrent un impôt progressif aux colonies. On ne sait s'il s'agit d'une manœuvre volontaire du « Collège Invisible » sur le parlement, afin de créer une situation tendue dans les colonies. Après tout le Nouveau Monde offrait cette ardoise vierge, ce laboratoire social où l'idéologie franc-maçonne pouvait emerger pour former une société idéale. La vraie question à se poser dans cette révolution, c'est comment et pourquoi la Grande-Bretagne a perdu cette guerre? Seule, elle avait le moyen de perdre ou gagner. Des historiens ont avancé bien des raisons comme : la totalité de l'Amérique du Nord avait pris les armes contre la Grande- Bretagne, l'armée britannique n'était pas dans son élément en Amérique du Nord, les officiers britanniques étaient incompétents, ineptes, paresseux, corrompus, dépassés psychologiquement et tactiquement. En réalité tout cela est faux.

La Grande-Bretagne avait l'appui de 38% des colons plus la population du Canada. Au cours de la guerre, il y eut au moins quatorze (14) régiments de « Loyalistes », très attachés à la Grande-Bretagne comme nation mère. Ceux-ci espionnaient, fournissaient des informations, offraient le gîte et le couvert aux troupes britanniques. Durant la guerre de Sept Ans l'un des frères Howe (George), Wolfe, Braddock trouvèrent la mort. On, ne comptera pas les exploits de James Wolfe qui remonta le fleuve St-Laurent et s'empara des Plaines d'Abraham, ni celle de William Howe et de Amherst sur Montréal. Avant sa mort Howe avait été l'un des grands innovateurs dans le genre de guerre coup par coup qui avait fini par caractériser les opérations nord-américaines. Howe abandonna les préjugés et construit des troupes irrégulières avec des patrouilles de reconnaissance, adopta le costume de camouflage, mit les officiers et les hommes sur un pied d'égalité.

Puis, Amherst adopta les innovations de Howe et en trouva d'autres comme une tunique brun foncé, sans basques, sans dentelles, sans ornements aucun, des troupes vêtues du costume indien, des régiments de tirailleurs ou de tireurs d'élite habillés de vert sombre, des unités montées pour les missions d'éclairage et des opérations de guérilla, des régiments d'infanterie légère. C'est de Amherst que des hommes comme Charles Lee, Israël Putnam, Ethan Allen, Benedict Arnold, David Wooster, Joseph Frye, Horatio Gates et Philip John Schuyler acquirent la discipline du soldat et les tactiques de combat pour l'Amérique du Nord, tandis que Hugh Mercer, John Nixon, et George Washington apprirent avec les commandants Braddock et George Howe. Tous ces futurs généraux de l'armée américaine avaient appris de ces maîtres britanniques. Les principaux commandants britanniques durant la guerre d'indépendance réfrénèrent le zèle brutal des subordonnés et étaient très compétents. À vrai dire, ils auraient pu détruire l'armée révolutionnaire dans un temps éclair, mais ils ne l'ont pas fait. Pourquoi?

Le haut commandement britannique fut étrangement lent, sans méthode, apathique, léthargique et débonnaire. La plupart des militaires qui servaient pendant la guerre d'indépendance, hommes et officiers des deux camps, étaient francs-maçons, ou pénétrés des valeurs et des attitudes prônées par la franc-maçonnerie. Les idéaux pour lesquels les colons se déclarèrent pour l'Indépendance et se battirent étaient maçonniques. Elle opposait un peuple de même origine, même langue, ayant combattu en commun durant la guerre de sept ans et partageant les mêmes idéaux sous deux armées différentes. Cette guerre était impopulaire en Grande-Bretagne et au Parlement. De plus, pratiquement tous les hommes qui s'y trouvaient directement impliqués, soldats, officiers, commandants s'y opposaient. Clinton et Cornwallis se battaient à leur corps défendant, avec une extrême réticence. Howe était encore plus dur, exprimant maintes et maintes fois la colère, le chagrin et la frustration que lui causait le commandement qu'on lui avait confié. Son frère, l'admiral Howe, partageait son sentiment.

Les colons, déclara t-il étaient « les gens les plus opprimés et les plus affligés de la terre ». Amerst montrait la même répugnance, son grade lui permettait le luxe du refus d'aller combattre sur le terrain. En 1778, le roi George III le nomma commandant en chef des unités postées en Amérique. Amerst refusa, menaçant de démissionner. Amerst refusa l'ordre direct du roi et du Parlement par la suite. Au Canada, Carleton partageait les convictions de Howe. Le réseau d'espionnage était strictement franc-maçonnique. Ce comité se composait des franc-maçons Robert Morris, John Jay, Benjamin Harisson, John Dickinson, Benjamin Franklin et Silas Deane. Tous les généraux américains étaient franc-maçons : Richard Montgomery, David Wooster, Hugh Mercer, Arthur Saint-Clair, Horatio Gates, Israël Putnam, John Stark, John Nixon, Joseph Frye, William Maxwell, Elias Dayton. LaFayette, Steuben, Pulaski, Kosciuszko et Kalb étaient tous francs-maçons. George Washington, éminent franc-maçon sous la Grande Maîtrise Virginienne de Randolf, fut nommé commandant en chef à cause de ses relations maçonnique avec le « Collège Invisible ».

Le « Boston Tea Party » marque le début de la guerre d'Indépendance, le 16 décembre 1774. Or, le projet fut mis au point par Samuel Adam et les « Fils de la Liberté », douze membres de la loge Saint-Andrew y participèrent avec deux détachements de la milice sensée garder la cargaison du Darmouth. Dix-neuf hommes de la milice participèrent à couler le thé du bateau le Darmouth dans les eaux du port de Boston. Ce fut une opération d'un commun accord entre les colons et l'armée britannique. Le 11 juin 1776, le Congrès désigna un comité pour rédiger la Déclaration d'indépendance. Sur les cinq membres de ce comité trois sont franc-maçons. Franklin Livingston, Robert Livingston, Roger Sherman, les deux autres Thomas Jefferson et John Adams; ne l'étaient pas. Du moins, l'histoire ne peut pas le prouver.

La bataille de Bunker Hill donna le ton à la guerre. En dépit de la chaleur étouffante, Howe donna l'ordre à ses troupes d'avancer, en rangs serrés, chargées de tout leur équipement qui pesait plus de cinquante kilos par homme, sous le feu des colons, et de prendre les positions d'assaut, à la baïonnette. Les balles des colons, en volées bien disciplinées apprises par l'armée britannique pendant la guerre de Sept Ans, étaient meurtrières et il fallut quatre assauts aux soldats de Howe pour emporter la position. Le général Thomas Gage porta le blâme et William Howe tomba commandant en chef. Gage n'était pas franc-maçon, il gênait les plans du « Collège Invisible ». Le but : gagner du temps jusqu'à ce qu'on décide Louis XVI de France d'entrer dans le conflit. Ainsi, il ôterait à l'Angleterre des colonies précieuses et diminuerait considérablement la suprématie dont l'Angleterre s'apprêtait à jouir sur le monde.

Le 13 novembre 1775, Richard Montgomery s'emparait de Montréal, il voulu prendre le Canada en s'emparant de Québec, mais il perdit; au cours du combat, il mourut et son armée fut mise en déroute. Carleton partageait les mêmes idées que Howe, il ne poursuivit pas les forces américaines et par surcroît, il libéra les prisonniers américains en captivité. Le 22 août 1776, à la bataille de Brooklyn, l'armée de Howe subit 65 morts et 255 blessées, mais infligea des pertes de 2000 hommes à ses adversaires. Au lieu de pourchasser les colons vaincus, il les laissa s'échapper. Lorsque Fort Washington fut capturé et que les troupes de mercenaires hessois passèrent les prisonniers à la baïonnette, Howe se mit en furie. Washington se replia sur Manhattan et Howe occupa. Washington bâtit en retraite à travers le New Jersey, le Delaware et se refugia en Pennsylvanie, son armée passa de 13 000 à 3000 hommes.

Howe laissa le temps à Washington de panser ses blessures. Howe ne cherchait pas Washington, c'est l'inverse qui se passait. Le 26 décembre 1776, Washington fit sa fameuse traversée du Delaware et attaqua par surprise un détachement de mercenaires allemands à Trenton. Puis, évitant le gros des troupes britanniques dirigées par Cornwallis, il remporta le 3 janvier 1777 une deuxième victoire, à Princeton. Howe ne riposta pas, bien que son armée était considérablement supérieure en nombre et ressources. Il abandonna le New Jersey et conduisit ses troupes en Pennsylvanie. Le 11 septembre, il repoussa l'attaque de Washington à Brandywine; le 4 octobre à Germantown, en infligeant à Washington des pertes très lourdes. Dans chacun des cas, Howe n'attaqua pas le premier, ni ne poursuivit Washington vaincu. Avec courtoisie Howe laissa à Washington le temps de panser ses blessures et de reconstituer son armée en pièces et établir ses quartiers d'hiver en paix.

Sous les ordres de Carleton, il y avait un dénommé Burgoyne, celui-ci avait une profonde haine contre les colons et il ne devint jamais franc-maçon. Il avait comme ami Lord George Germain, principal courtisan du roi. Celui-ci retourna en Angleterre et proposa un plan militaire au roi. Le plan était audacieux et aurait pu être très efficace. Le plan consistait à ce que deux armées, l'une venant du nord du Canada, et l'autre du sud, marcherait vers un point de jonction, coupant les colonies en deux parties séparées, après quoi les régions distinctes pourraient être conquises individuellement. Le roi approuva le plan. En mars 1777, Carleton démissionna et Burgoyne le remplaça. Carleton s'empressa de trouver le soutien, les vivres et les approvisionnements à Burgoyne pour qu'il partit rapidement de Québec avec son armée. Plus vite Burgoyne se mettrait en marche, plus certaine serait sa perte.

La réussite du plan dépendait fondamentalement de la coopération de Howe, qui à l'époque était engagé dans des opérations autour de Manhattan. Lord Germain était un homme négligent; par une erreur quelconque, l'ordre destiné au général Howe n'était pas correctement copié. Howe ne vint jamais au rendez-vous. Il est clair que Howe, Amerst et Carleton furent de mauvaise foi dans cette histoire. Cela devait donner aux forces révolutionnaires la victoire de Saratoga le 17 octobre 1777 et Burgoyne et son armée furent vaincu. Cette victoire déciderait la France de prendre part au conflit et il s'ensuivit la perte de treize colonies.

La défaite de Saratoga ne fut pas décisive en terme de puissance. Howe, possédait toujours les mêmes effectifs, il aurait pu faire une guerre éclair avant que les forces françaises ne s'organisent dans les colonies. Au contraire, il démissionna et son frère l'admiral en fit autant, laissant l'armée et la marine tituber. Clinton remplaça Howe. L'armée de Washington était dans un piètre état elle endura deux nouveaux hivers aussi rudes qu'à Valley Forge et souffrit, après chacun d'eux, de mutineries qui la paralysèrent. Mais, Clinton et Cornwallis ne tentèrent pas d'exploiter la situation. En décembre 1778, les forces britanniques capturèrent Savannah. En mai 1780, Clinton captura Charlestown infligeant aux colons une cruelle défaite. Le 16 août 1780, Cornwallis affronta les forces d'Horatio Gates.

Le 7 août 1781, Cornwallis établit sa base à York Town et y resta bloqué. Le 30 août, une flotte française prit temporairement le contrôle des abords de la ville et fit débarquer des troupes sous les ordres de la Fayette et du baron von Steuden. Trois semaines plus tard, l'armée de Washington arriva. Cornwallis avec ses 6000 hommes se trouva assiégé par 7000 colons et 9000 soldats français. Tandis que les soldats de Cornwallis se rendaient leur commandant, dans un accès de bonne humeur, ordonna à l'orchestre du régiment de jouer « le monde à l'envers ».

Le 27 février, le Parlement s'opposait à toute action supplémentaire à l'encontre des colons. L'Angleterre aurait pu gagner facilement encore cette guerre en envoyant l'armée de Clinton au Canada. En avril 1782, aux Indes Orientales, l'amiral Rodney encercla la flotte française et la détruisit complètement. Il s'agissait d'envoyer de nouvelles armées, soit au Canada ou aux États- Unis et de reconquérir les treize colonies. Pourtant, le 4 février 1783, le nouveau gouvernement britannique proclama la fin des hostilités.

Cette guerre fut essentiellement franc-maçonnique sous le couvert du « Collège Invisible ». D'ailleurs en voici un exemple : Au nombre des prisonniers de guerre capturé par Howe, se trouvait un franc-maçon du nom de Joseph Burnham. Parvenant à s'enfuir, il trouva refuge pour la nuit sur le plafond non cloué d'une loge militaire. Burnham atterrit en pleine loge devant les officiers britanniques. Il y eut échange de signes. Ceux-ci apportèrent une généreuse contribution au frère Burnham qui fut ensuite transporté en secret et en hâte jusqu'à la côte du New Jersey.

La franc-maçonnerie a exercé sur le gouvernement américain une grande influence allant de son établissement jusqu'à son développement. Les États-Unis doivent à la franc-maçonnerie sa naissance et son existence. Il ne fait aucun doute que la franc-maçonnerie apporta sa contribution aux structures et aux rouages du gouvernement américain. Ces structures schématiques et géométriques dans leurs dessins sont réminiscentes des ingénieux modèles mécaniques produits par le « Collège Invisible » et la Royal Society, un siècle plus tôt. Elles reflètent l'application politique de la « méthode expérimentale » qu'ils voulaient. Le fédéralisme établi par le gouvernement civil crée par la Constitution de 1787 est identique à celui du système de gouvernement maçonnique de la Grande Loge, crée dans les Constitutions d'Anderson en 1723.

La franc-maçonnerie offrit effectivement un modèle de système fédéral fonctionnant sans heurts. C'était au moins un prototype applicable au gouvernement. La Constitution des États-Unis est un document purement maçonnique. Cinq hommes furent l'âme de la constitution : Washington, Franklin, Randolph, Jefferson, Adams; les trois premiers étaient franc-maçons. Adams, fut sur la même longeur d'ondes et Thomas Jefferson acquiesça.

Le 4 février 1789, Washington fut élu premier président des États-Unis et John Adams, vice-président, Richard Montgomery franc-maçon faisait prêter serment au premier Président des États-Unis. Le 17 avril 1789 mourait Benjamin Franklin. Le 14 décembre 1789, Alexander Hamilton soumit les propositions en vue de l'établissement d'une banque nationale. Jefferson s'y opposa mais Washington les signa. Le « Grand Sceau » des États-Unis fut imprimé sur le dollar américain. Il est indubitablement maçonnique. Un œil qui voit tout dans un triangle surmontant une pyramide à quatre cotés et treize degrés supérieurs suivi de trente-trois degrés inférieurs, sous laquelle une banderole proclame l'avènement d'un « nouvelle ordre séculier ». Un rêve de longue date de la franc-maçonnerie. Le 18 septembre 1793, la première pierre du Capitole fut officiellement posée.

La Grande Loge du Maryland présida à la cérémonie et l'on demanda à Washington de remplir le rôle de Maître. Puis vint un orchestre, suivi de Washington, escorté de tous les officiers et les membres des loges, arborant les décors maçonniques au complet. Rendu au niveau de l'excavation où était posée la pierre qui marquait l'angle sud-est, Washington se vit remettre une plaque en argent commémorant l'événement et portant le nom des loges présentes, il disposa des récipients renfermant du blé, du vin et de l'huile, emblèmes symboliques traditionnels du rite maçonnique. Ensuite Washington et son entourage se placèrent à l'est de la pierre angulaire, d'où le président, d'une tribune à trois degrés typiquement maçonnique, délivra un discours.

De nouveaus chants maçonniques suivirent, et une ultime salve d'artillerie. Le mallet, la truelle d'argent, l'équerre et le niveau utilisés par Washington pour la cérémonie sont aujourd'hui en possession de la Loge Potomac # 5 du district de Columbia. Le tablier et la ceinture qu'il porta sont conservés dans sa propre loge, la Loge # 22 d'Alexandria. Le Capitole et la Maison Blanche deviendraient les points focaux d'une géométrie, conçue à l'origine par l'architecte Pierre l'Enfant, qui fut plus tard modifiée par Washington et Jefferson afin de produire des motifs octagonaux intégrant la croix particulière que les Templiers maçonniques avaient pour emblème. En décembre 1799, Washington rendit l'âme, Il fut enseveli dans son domaine du Mont Vernon, avec tous les honneurs maçonniques, par la Loge # 22 d'Alexandria, dont les membres tenaient les cordons du poêle.

La question que tous se posent : George Washington était-il un ILLUMINATE? La réponse, Thomas Jefferson la donne.

« As Weishaupt lived under the tyranny of a despot and priests, he knew that caution was necessary even in spreading information, and the principles of pure morality. This has given an air of mystery to his views, was the foundation of his banishment... If Weishaupt had written here, where no secrecy is necessary in our endeavors to render men wise and virtuous, he would not have thought of any secret machinery for that purpose ».

Traduction libre

« Comme Weishaupt a habité sous la tyrannie d'un despote et des prêtres, il a su par prudence qu'il était nécessaire de ne pas faire étalage d'information; afin de conserver les principes de notre moralité pure. Ceci a donné un air de mystère au sien de sa vision, c'était nécessaire pour la fondation des outils amenant à son bannissement... Si Weishaupt avait écrit ici, où aucun secret n'est nécessaire dans nos tentatives de rendre des hommes sages et vertueux, il n'aurait pas pensé de machinerie secrète pour atteindre ce but ».

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